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Cette société a été fondée par Joseph Kermina ancien entrepreneur de travaux publics (ligne N°1 du métro, port de Dunkerque…). Ce dernier s’orienta vers la location de taxis avec à l’origine, les voitures hippomobiles, remplacées ensuite par les célèbres Taxis de la Marne. |
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Issue de la Compagnie Impériale des Voiture de Paris, créée elle-même en 1855 par ordre de Napoléon III, la Compagnie des Voitures de Paris s’institue en Société Anonyme en 1866. Elle présente la traction automobile après le concours de 1898 par l’Automobile Club, et créée une usine permettant de réaliser des voitures électriques. Celles-ci sortent au compte-gouttes par suite de défaillance des accumulateurs donnant un seuil d’autonomie maximal de 60 Km pour 100 prévus. La Société abandonne alors cette fabrication et reste à la traction animale jusqu’en juillet 1906 où elle achète des Clément-Bayard 4 cylindres. |
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Le Baron Rognat créa cette Compagnie le 4 mars 1905. Elle est administrée par une équipe que patronne la banque Mirabaud. Le dépôt de la compagnie est situé à Levallois-Perret ce qui offre certains avantages : prix des terrains, facilité d'entretien et d'approvisionnement des automobiles. Suite aux résultats comparatifs des fiacres automobiles de différentes marques, le choix se porta sur la Renault 2 cylindres de 8 CV à mécanique simple et à carrosserie landaulet. |
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A noter que le "G" correspond à l'immatriculation des Hauts-de-Seine |
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Entre mythe et réalité... |
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Grève des Chauffeurs en 1911... |
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A partir de 1910, le taxi fait partie du paysage urbain. Il côtoie encore les fiacres hyppomobiles et même si son avenir n'est pas remis en cause, la taxi coûte cher pour le client comme pour les sociétés exploitantes. Trop de charges sont inhérentes aux véhicules : pneumatiques, carburant, entretien... C'est donc le chauffeur qui fait les frais de ces problèmes de rentabilité. Désormais, ce dernier doit prendre à sa charge le carburant, une baisse du pourcentage sur les recettes, et même dans certains cas, reverser ses pourboires. Ce sont ces abus qui menèrent à la grande grève de 1911. Grève qui ne changera rien...! |