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Sorti des usines de Boulogne-Billancourt dès 1905 et remportant glorieusement les essais comparatifs de la Compagnie Française des Automobiles de Place, le taxi Renault connait un grand succès à Paris mais s’exporte également dans les capitales étrangères. Ce modèle économique choisi ensuite par de nombreuses compagnies demande un entretient rigoureux. Parcourant en moyenne cent cinquante kilomètres par jour les taxis passent entièrement à la toilette chaque soir, dès leur retour au garage. La mécanique fait l’objet d’une inspection mensuelle, alors que la carrosserie n'est remise à neuve et l’intérieur dépoussiéré qu'environ tous les quatre mois. En plus de cela, ne reculant devant aucun sacrifice, les compagnies offrent à leurs chères voitures un démontage complet de tous les organes mécaniques : moteur, boîte et pont se voient ainsi remplacés par des éléments neufs tous les 15 à 20 000 Km, l’objectif visant malgré tout à amortir l’investissement en neuf cents jours ! |
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Quelques tours de manivelles suffisent généralement à mettre en route le véhicule mais les difficultés ne font que commencer ! Sur le pavé parisien les crevaisons sont plus que fréquentes, et les roues n’étant pas démontables, il faut saisir la jante de secours et la jumeler à la roue déficiente, ce qui oblige souvent le client à mettre ses forces en action. L’éclairage insuffisant à acétylène, la pluie sur le pavé ou la dénivellation du site parisien ne font qu’augmenter la durée des trajets. |
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